Une fraction de chloroplastes illuminés, en solution avec de l’ADP, du
phosphate inorganique et du NADP, produit de l’ATP et du NADPH. La
phosphorylation engendrée par la lumière serait couplée avec le transfert des
électrons, à l’issue du photosystème II. L’abaissement thermodynamique entre la
plastoquinone et le photosystème I serait suffisant pour permettre la synthèse
d’ATP. Une telle photo phosphorylation acyclique (figure 42) s’effectue au cours
du transfert des électrons vers le NADP. Elle produit environ 2 ATP pour un flux
de 4 e-, soit pour un O2 dégagé.

Figure 42 : Schéma de la photo phosphorylation
acyclique.
Une photo-phosphorylation cyclique (figure 43), a lieu quand les électrons
issus du photosystème I, au lieu de passer vers le NADP, transitent à nouveau
par la chaîne des transporteurs. Ce cycle est facilité par la raréfaction du
NADP, due à l’accumulation de sa forme réduite. Il transforme une partie
importante de l’énergie lumineuse en liaisons chimiques (ATP). Les deux sortes
de phosphorylation ont vraisemblablement lieu en même temps. Elles
approvisionnent le chloroplaste en NADPH et en ATP.

Figure 43 : Schéma de la photo phosphorylation
cyclique.